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Sorcières et sorciers dans le monde réel

Du Moyen-Âge à aujourd'hui


Le terme de sorcier apparaît en 589 à Narbonne. C'est à l'origine un terme généraliste désignant de manière péjorative tous les pratiquants de la magie (herboristes, guérisseurs, druides, sourciers, astrologues, devins...) indépendamment des cultures dont ils sont issus, dans une volonté de Christianniser la population et de détruire toutes les autres spiriualités dites païennes. Ainsi les magiciens, oracles, devins, guérisseurs, chamans, druides et autres utilisateurs de la magie étaient considérés comme sorciers, leurs pratiques magiques étant assimilées à la sorcellerie : de la magie noire et démoniaque, des pratiques sataniques néfastes destinées à jeter des sortilèges, allant à l'encontre de la volonté de Dieu, cherchant à repousser la foi chrétienne, et faisant de leurs adeptes les suppôts du Diable qui ont vendu leur âme à Satan.

Liste des paragraphes :
- La chasse aux sorcières
- L'imagerie de la sorcière
- Quelques rituels de sorcellerie
- La Wicca, sorcellerie en Occident depuis la fin du XXe siècle
- Sorciers et sorcières à travers le monde


La chasse aux sorcières

Si la magie est déjà attaqué politiquement dès 481, avec Clovis promulgant la loi salique (une loi condamnant à une forte amende tout prantiquant de la magie), puis avec Charlemagne qui légalisera l'emprisonnement des sorcières et des sorciers au VIIIe siècle, c'est au XIVe siècle que l'Elise s'est frontalement attaqué à tous ceux qui étaient qualifiés de sorciers. En août 1326, le pape Jean XXII publie sa bulle pontificale : la pratique de la sorcellerie est condamnée par l'Eglise. Des lynchages publics et des procès vis à vis de tous les pratiquants de la magie commencent alors à avoir lieux, plus particulièrement à l'encontre de femmes, et les prétendu(e)s sorcières et sorciers sont executés.

La chasse aux sorcières débute en 1480 jusqu'en 1520, puis reprend de 1560 à 1650 où elle atteint son apogée. En 1487, deux inquisiteurs dominicaux écrivent « Le Marteau des Sorcières », un traité qui définit la pratique magique de la sorcellerie. On associe ces pratiques à la démonologie, à l'empoisonnement. Les sorcières et les sorciers d'Europe sont réputés pour empoisonner les puits, les sources, le bétail ou la nourriture. On commence alors à pratiquer l'ordalie : la soumission des sorcières et sorciers au jugement de dieu par l'eau ou le feu. On considérait par exemple que si une sorcière ne saignait pas, ou qu'elle ne coûlait pas après avoir été jetée dans l'eau les pieds et mains liées, c'est qu'elle était coupable.

La situation des pratiquants de la magie s'appaise à partir du XVIIe siècle : en France en 1640, le parlement de Paris est le premier corps judiciaire qui ordonne la fin des poursuites pour sorcellerie. En 1672, Louis XIV rappelle à tous les officiers et tribunaux que les procès pour sorcellerie sont interdits.

En Angleterre, là où les sorciers étaient auparavant souvent des guérisseurs dont la réputation s'est ternie, les sorciers et sorcières étaient aussi consultés pour infliger des malédictions. Mais la pratique de la sorcellerie finit par passer de crime à offense vis à vis de la philosophie des Lumières.

C'est au cours du XVIIIe siècle que l'imagine populaire de la sorcière commence à être dédiabolisée : on les associe notamment à des guérisseuses ou à des sages-femmes. Les dernières exécutions ont lieu au XIXe siècle en France et en Suisse, les derniers emprisonnements au XXe siècle en Angleterre. Mais au XXIe siècle, dans certaines parties du monde, comme au Ghana ou en Inde, les accusés de sorcellerie sont encore assassinés.

En Occident, c'est à la fin du XXe siècle que la sorcellerie redore son image, combinant imagerie fantastique et ésotérisme et devenant même une figure des mouvements féministes et du combat contre le patriarcat.


L'imagerie de la sorcière

La sorcière sur son balai
Les sorcières auraient la capacité de voler, en utilisant leurs propres pouvoirs, en se servant d'onguents, ou en utilisant des balais taillés dans du bois de genêt et endruit d'un onguent de plantes. Certaines utiliseraient aussi des animaux fantastiques pour se déplacer, voir même feraient appel au diable lui-même.

Les animaux au service de la sorcière
Les sorcières et sorciers sont aussi associées à de nombreux animaux qui les accompagneraient tels que le crapeau, le rat, le chat noir, le lièvre, le corbeau ou l'araignée. Elles auraient aussi le pouvoir se de métamorphoser pour se dissimuler.

Sorcières mangeuses d'enfants
Les sorcières étaient aussi considérées comme des menaces pour les enfants, les dévorant, réalisant des mixtures à l'aide de leur cadavre, ou les initiant à la magie.


Quelques rituels de sorcellerie

Le Sabbat des sorcières
Le Sabbat des sorcières proviendrait des fêtes destinées aux divinités de la fécondité et de la nature de différentes croyances, fêtes s'accompagnant de danses et d'orgies sexuelles pour stimuler les terres. Les dieux cornus (Pan, Cernurros et d'autres), sont devenus le Diable, prenant parfois le nom de Verbouc, de Satan ou encore de Lucifer. Lors de ce Sabbat, les sorcières se réuniraient la nuit pour accomplir des rites magiques, et s'enduiraient le corps d'un onguent leur permettant d'entrer en transe.

La fête d'Imbolc
Fête ayant lieu le 1er février pour fêter la fin de l'hiver, durant laquelle on honore la déesse Brigid que l'on associe aux transformation et au commencement.

La fête d'Ostara
Fête célébrée à la première pleine lune, après l'équinoxe du printemps, du 20 au 22 mars. Elle symbolise le renouveau de la vie et de la terre après l'hivers.

La fête de Beltane
Fête du feu ayant lieu le 1er mai.

La fête de Litha
Fête ayant lieu autour de 21 juin afin de célébrer le soleil.

La fête de Lugnasad
Fête dédiée au dieu celte Lug, inventeur des arts, ayant lieu le 1er août.

La fête de Mabon
Fête de l'équinoxe d'automne, célébrée entre le 20 et le 23 septembre, dédiée au remerciement de la terre pour la nourriture et l'abondance des récoltes.

La fête de Samhain
Avant d'être une fête commerciale, Halloween était la fête de Samhain, le dieu de la mort chez les celtes. Cette fête célébrait le passage à la nouvelle année. Les esprits des morts venaient se mêler aux vivants, ainsi que tous les êtres magiques et invisibles tel que les démons, les nains, les gnomes, les fées et les lutins.

La fête de Yule
Fête du solstice d'hivers, ayant lieu le 21 décembre, elle célèbre Odin et le retour des beaux jours.


La Wicca, sorcellerie en Occident depuis la fin du XXe siècle

La Wicca est une forme contemporaine de sorcellerie, réunissant des pratiques chamaniques, druidiques, ou encore issues d'autres croyances païennes, notamment des mythologies grecques, romaines, nordiques, celtiques ou slaves. Il s'agit d'un culte tourné vers la nature, la plupart du temps voué aux divinités qui la représentent. Les wiccans agissent par le biais d'éléments surnaturels ou naturels comme les plantes, les cycles lunaires ou les ondes. La Wicca est notamment reconnue come une religion aux Etats-Unis. Diverses branches et traditions existent ayant chacune ses particularités.

Quelques rituels de la Wicca :

Les Roues de l'année : il s'agit de ving-et-une fêtes qui réunissent des covens, groupes de wiccans, pour célébrer les changements de cycles solaires et lunaires.

Les Esbats : des cérémonies ayant lieu lors des douze ou treize nuits de pleine lune chaque année, consacrées à la glorification de la déesse représentée par la lune par des invocations et des hymnes.


Sorciers et sorcières à travers le monde

Sorciers et sorcières d'Amérique du nord

Les motewolons : les motewolons sont des sorciers guérisseurs Wolastoqiyik, un peuple algonquien habitant les vallées de la Wolastoq dont les coutumes sont proches de celles des Micmacs. Ils possèdent un esprit gardien, le puwhikon, et ont la faculté d'entrer en contact avec les esprits et de guider les chasseurs et les pêcheurs.

Les taoueilles / taouètes : dans les folklore acadien, descendants des colons français catholique, les taoueilles sont des sorcières (rarement des sorciers) amérindiennes algonquiennes. Elles peuvent jeter de mauvais sorts ou guérir des malades. Il est dit qu'elles peuvent immobiliser ou forcer à se déplacer les hommes ou les animaux ou même provoquer des tempêtes, et qu'on pourrait contrer ses sorts en dessinant son visage et en le piquant avec une aiguille. Si les taoueilles étaient respectés par les acadiens pour leurs dons de guérison à l'origine, leur image a pris une tournure raciste au cours du temps, la taoueille étant devenue une représentation négative des amérindiens de laquelle les acadiens triomphent toujours.

Pouwowin : Poupwowin est un sorcier qui vient du peuple Micman, un peuple amérindien algonquien. C'est le fils du chaman Bohinne au XVIIe siècle. Il réalise des breuvages et lance des sorts. Il prédit l'avenir, marche sur l'eau et protège des maléfices, mais il peut aussi en lancer pour insufler la maladie ou le malheur.

Sorcières et sorciers africains

La thakatha : en Afrique du sud, elle est considérée comme une sorcière malveillante cherchant à nuire aux autres.

Sorciers et sorcières slaves

Les koldouns / koldounias : sorciers / sorcières slaves puisant leurs pouvoirs dans les forces des ténèbres.

Les vedmaks : guérisseurs slaves pouvant soigner les humains et les animaux mais aussi lutter contre les sorciers et personnes liées au diable. Ils peuvent se transformer en animaux ou en objets.

Sorcières et sorciers français

Les sorsains : sorcières basques dont les pouvoirs proviennent d'êtres maléfiques, elles peuvent détruire les récoltes, provoquer des pannes d'usines ou de moulins, provoquer des maladies et des décès d'enfants.

Grand-mère Kalle : sorcière de l'Île de la Réunion, une méchante propriétaire qui maltraitait ses esclaves. Ces derniers l'empoisonnèrent pour s'enfuir, et grand-mère Kalle se transforma en un grand oiseau noir. Vêtue de noir et accompagnée d'un chat noir, elle vient prévenir les familles d'un malheur imminent mais enlèverait aussi les enfants.


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